Soutenance de thèse

Le Lundi, 14. décembre 2020 -
9:30 - 13:30
À distance

Madame Blandine ROZIER

Soutiendra lundi 14 décembre 2020 à 9 h 30

En tout distanciel

une thèse de DOCTORAT

Discipline : Sciences du langage

Titre de la thèse : Alyah et transmission linguistique : le cas des olim français en Israël 

Composition du jury : 

  • Mme Silvia ADLER, Professeure, Université Bar Ilan (Israël), codirectrice de thèse
  • Mme Carmen ALEN GARABATO, Professeure, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directrice de thèse
  • M. Henri BOYER, Professeur émérite, Université Paul-Valéry Montpellier 3
  • M. Shahzaman HAQUE, Maître de conférences, INALCO Paris
  • M. Christian LAGARDE, Professeur émérite, Université de Perpignan 
  • Mme Marinette MATTHEY, Professeure, Université Grenoble-Alpes

Résumé de la thèse :

Cette recherche porte sur la transmission familiale du français en contexte d’alyah. L’alyah est une migration particulière, puisqu’elle concerne uniquement l’immigration de Juifs vers Israël. Empreinte de représentations fortes, l’alyah est une migration qui peut être perçue comme un « retour » par ceux qui l’effectuent même si ces derniers peuvent n’avoir jamais vécu en Israël. De plus, l’immigration vers Israël peut également être marquée par des idéologies sionistes. Dès lors, ce contexte migratoire singulier peut avoir des répercussions sur la volonté des olim (un mot hébreu désignant les nouveaux immigrants juifs en Israël) Français à transmettre ou non leur langue d’origine, à savoir le français, à leurs enfants nés en Israël. 
L’objectif de cette thèse, à travers une enquête microsociolinguistique par entretiens, est d’étudier le désir d’olim de France de transmettre le français. Ce désir de transmettre ou non le français est influencé à la fois par les représentations et les identités linguistique, culturelle et nationale développées par ces immigrants mais aussi par leur parcours de vie. L’étude de cette volonté de transmettre ou non le français est également l’occasion de se pencher sur la politique linguistique familiale élaborée par les témoins de cette enquête et ce qui, selon eux, a permis la transmission du français dans le contexte israélien. À la suite de l’analyse de ce désir des parents de transmission ou de non-transmission du français, cette thèse se penche également sur les enfants de la deuxième génération, ceux à qui le français a été transmis. Les identités et les représentations développées par ces enfants élevés au carrefour de plusieurs langues et cultures sont questionnées ainsi que le rapport que ces derniers entretiennent avec la France, la langue française et la culture française. 

Dernière mise à jour : 05/01/2021