Sous la forme d’un rendez-vous mensuel, un cycle de formations vise à sensibiliser notre communauté à une culture de l’inclusion destinée à favoriser l’intégration dans l'université des personnes en situation de handicap.
Avec constance, l’Université Paul-Valéry continue d’améliorer l’accueil des étudiants porteurs de handicaps au sein de ses formations. Cette politique, relancée par la présidente Anne Fraïsse, est animée par le service handi-études sous l’impulsion, depuis 2021, de la chargée de mission handicap Sylvie Canat-Faure. Elle se traduit, par exemple, par la mise en place d’outils destinés à simplifier les parcours d’inscription, le suivi des cours ou les passages d’examens.
Chacun d’entre nous a un impact possible par son attitude dans l’augmentation ou la diminution du handicap de l’autre. (Queval, p. 12)
Cette volonté porte ses fruits, puisqu’elle a permis d’augmenter de près de 11% en quelques mois le nombre d’étudiants suivis sur les campus de Montpellier et Béziers (551 étudiants en fin de premier semestre 2022-2023 contre 497 durant l'année universitaire 2021-2022).
Faire de Paul-Valéry une université inclusive
Pour autant, viser une université inclusive exige de dépasser les simples accompagnement et compensations pour impliquer, plus largement, l’ensemble de la communauté. C’est dans ce but qu’un cycle de conférences a été mis en place. D’une durée approximative de 6 heures, chaque rencontre est ouverte, en présentiel ou distanciel, à l’ensemble des personnels administratifs ou enseignants. L’occasion de se familiariser avec des problématiques parfois abstraites lorsqu’on n’y est pas soi-même confronté et de contribuer à faire de Paul-Valéry une université véritablement et définitivement inclusive. Un nouveau schéma directeur est en cours de rédaction qui fixera les grands axes de cette politique inclusive (2022-2026). Il sera bien sûr rendu public.
En complément, des liens sont tissés avec des partenaires privés ou publics, susceptibles d’accompagner l’université dans le financement de ces actions. Des institutions bancaires telles que la Banque Populaire ou le Crédit Agricole ont, par exemple, déjà répondu favorablement à cet appel à mécénat.
