Un prix prestigieux pour une doctorante de Paul-Valéry

Doctorante au sein du laboratoire Archéologie des sociétés méditerranéennes (ASM), Angélique Guigner vient de décrocher le prestigieux « Prix de la vocation », décerné par la fondation Marcel Bleustein-Blanchet de la vocation. À la clé : 5 000 € pour l’aider à financer sa dernière année de thèse.

Doctorante en Archéologie, sous la direction de Rosa Plana, professeure en archéologie rattachée à l'ASM et directrice du Musée des Moulages, Angélique Guigner a choisi de se spécialiser en Protohistoire méditerranéenne, à travers l'étude des sanctuaires, des cultes et des rites, témoins de l'expression du sacré par les communautés ibériques entre les VIe et IIe/Ier s. av. n.-è.

« Étudier les traces matérielles et immatérielles que nous ont laissé les civilisations anciennes me passionne et me fait rêver. Pour cela, j’ai choisi d’intégrer, dès mon plus jeune âge, un parcours qui répondait à ma passion et me former aux différents aspects du métier d’archéologue : le laboratoire, la bibliothèque et le terrain mais aussi le latin et le grec ancien. »

Travailler pour financer sa thèse

L’engagement dans la réalisation d’une thèse implique de nombreux frais : hébergement, nourriture, matériels, déplacements. N’ayant pas obtenu de contrat doctoral, Angélique a dû financer ses études en cumulant des fonctions d’agent d’accueil et guide au Musée des Moulages ainsi que de tutrice et chargée de cours à l’université. Ces revenus lui ont permis de participer à de nombreux colloques et chantiers de fouilles archéologiques, français et internationaux. Pour terminer sa thèse, elle a finalement décidé de tenter sa chance auprès de la Fondation de la Vocation.

« Ce prix me permet de poursuivre mes travaux mais, plus que tout, de concrétiser ce qui m’anime depuis l’enfance : pouvoir enseigner et transmettre les Histoires des sociétés anciennes »

Dernière mise à jour : 06/02/2024