C'est exactement le principe des boîtes en LaTeX. On peut
en fait se représenter que tout objet sera contenu dans une boîte de
taille fixée, elle-même éventuellement
contenue dans un autre boîte (tout objet ? un caractère, un
mot, un paragraphe, une page, etc...), et que les boîtes sont
séparées les unes des autres par des espaces
flexibles.
C'est grâce
à cela que le logiciel peut calculer la mise en page de
l'ensemble.
Vous pouvez vous-même créer des boîtes dans du code LaTeX
pour des usages particuliers, ce qui vous permet à peu près
n'importe quelle fantaisie (mais là, on n'est plus du tout concentré
sur son exposé, on est parti pour faire de la
composition...).
Fantaisie mise à part, une boîte étant
traitée comme un seul
caractère, elle permet d'éviter par exemple la césure d'un mot en
fin de ligne (nom propre, sigle, ...), ou encore de mettre côte à côte des
objets qui devraient être dans deux paragraphes différents (deux
listes, comme dans le TD précédent).
\makebox{contenu_de_la_boîte} \makebox[largeur][position]{contenu_de_la_boîte}et si vous voulez un cadre autour de cette boîte vous écrivez \framebox au lieu de \makebox.
Attention ! le contenu de la boîte sera écrit sur une seule ligne, au risque de déborder de la page s'il est trop long !
Pour obtenir une boîte contenant plusieurs lignes, utiliser l'environnement minipage (voir plus bas).
Avec l'option largeur vous pouvez créer une boîte plus large ou plus
étroite que son contenu théorique (la largeur de ce dernier est la
largeur réelle de ce que vous
avez mis dans la boîte, par exemple du texte).
Ensuite, avec l'option position vous choisissez comment le contenu sera
placé dans la boîte. Les positions possibles sont c, l, r,
s qui signifient respectivement centré, aligné à gauche, aligné
à droite, justifié.
Il existe un autre type de boîte que vous pouvez déplacer verticalement en fixant une longueur de montée (qui peut être négative si vous voulez descendre sous la ligne) :
\raisebox{montée}[débord_haut][débord_bas]{contenu_de_la_boîte}Les deux options de débord permettent de faire plus ou moins déborder la boîte sur la ligne du dessus et/ou du dessous (par défaut, les trois lignes ne se chevaucheront pas; par contre elles le feront certainement si vous mettez 0pt pour ces deux options).
Après cette c\raisebox{3pt}{o}\raisebox{6pt}{l}\raisebox{7.5pt}{l}\raisebox{6pt}{i}\raisebox{3pt}{n}e, il y a un \raisebox{-3pt}{t}\raisebox{-6pt}{r}\raisebox{-12pt}{o}\raisebox{-24pt}{u}, mais\\ on peut continuer à écrire en-dessous sans se retrouver dedans car on n'a pas modifié le débordement par défaut.
Enfin, les boîtes noires :
\rule[montée]{largeur}{hauteur}Par exemple :
Des \rule{3mm}{1pt}\rule[-1mm]{2mm}{2cm}\rule[1mm]{1cm}{5mm} boîtes noires.
Puisque l'environnement minipage est traité comme un simple
caractère, une minipage ne se casse pas sur plusieurs pages du document,
elle doit tenir sur une seule page (mais c'est mieux que sur une seule ligne !).
Par conséquent, pour ceux qui ne veulent absolument pas laisser faire LaTeX avec les flottants (ça leur passera...), il serait tentant de placer ces derniers dans des minipages.
N'y pensez même plus, on ne peut pas mettre de flottant dans une
minipage...