La littérature d'oc

En marge des Lumières

Le siècle des Lumières, qui accroît le rayonnement du français, intensifie la lutte contre les « idiomes provinciaux », symboles d'obscurantisme.

Les gasconismes corrigésInformationsInformations[1]

La vogue, en toutes régions, de « gasconnismes corrigés », dictionnaires pointant les fautes des occitanophones s'essayant à parler français, témoigne du désir de francisation des élites.

Les auteurs se cantonnent aux genres traditionnels : poésie religieuse (Noëls de Saboly, à Avignon), pastorales, chansons (recueils à succès du Béarnais Cyprien Despourrins) comédie de moeurs.

Le type de l'écrivain occitan au XVIIIe siècle est le curé humaniste « intermédiaire culturel » entre le peuple occitanophone et les élites : le Rouergat Claude Peyrot suit la mode de la poésie saisonnière et descriptive,

Jean-Baptiste Fabre en Languedoc cultive le registre burlesque et la satire, comme en témoigne par exemple son Histoira dé Jean l'an prés.

Jean-Baptiste Fabre
Jean-Baptiste FabreInformationsInformations[2]
Histoira dé Jean l'an prés - Jean-Baptiste Fabre
  1. Source : BnF Gallica Licence : Domaine Public

  2. Auteur : Jean-Louis Lascoux - Source : Wikipedia Paternité - Partage des Conditions Initiales à l'Identique

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