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Les modes de conservation : copie et philologie

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copie et philologie

Pour reprendre le titre de l'exposition qui a marqué l'ouverture de la Très Grande Bibliothèque de France, héritière lointaine de celle d'Alexandrie, il s'agissait pour les souverains de réunir pour ainsi dire « tous les savoirs du monde », tous les textes, dans une bibliothèque qui se voulait universelle, ce qui a entraîné le développement de toute une activité parallèle : il fallait pour cela des scribes nombreux, car si des courtiers battaient les marchés aux livres de Rhodes, les douaniers de leur côté saisissaient tous les livres trouvés à bord des bateaux qui faisaient relâche à Alexandrie ; une copie en était faite, que l'on rendait au propriétaire, l'original restant à Alexandrie ; c'est ainsi, selon Strabon, que s'est constitué « le fonds des navires » de la première bibliothèque universelle.


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