La littérature d'oc

À la recherche des origines

Guillem de CabestanyInformationsInformations[1]

Ainsi, au XIXe s., lorsqu'on redécouvrit les troubadours, dans la surprise de s'apercevoir que, dès le premier auteur identifié, la poésie occitane naissante se trouvait déjà à son sommet, certains crièrent au miracle (ils ne songeaient guère que, en réalité, on était déjà en présence d'un aboutissement et que sans doute Guilhem continuait une chaîne poétique que l'on n'avait pas enregistrée ; on a depuis trouvé des fragments des Xe et XIe siècles où figurent déjà des thématiques très répandues par la suite). On rechercha des origines. Pour les uns, il fallait regarder vers l'Espagne musulmane et ils trouvèrent des arguments dans des ressemblances entre le zadjal et des formules métriques. Pour d'autres, l'origine était folklorique et le thème de la séparation des amants à l'aube était à mettre en rapport avec l'aubade. Enfin, pour d'autres, la ressemblance entre la musique des troubadours et celle des monastères, en particulier le versus de Saint-Martial de Limoges, les farcissures qui mêlaient chants profanes et chants religieux, prouvaient l'influence ecclésiastique.

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