Motion votée le 2 juin 2021

Le Conseil Académique de l’Université Paul Valéry Montpellier 3, réuni en formation plénière le 2 juin 2021, déclare solennellement son attachement et son soutien au Conseil National des Universités (CNU).

Un amendement de dernière minute, mettant en cause le rôle du CNU, a été intégré, sans concertation, à la Loi de Programmation de la Recherche (LPR). Cette loi met en place de nouvelles dispositions qui suppriment la nécessité de qualification aux fonctions de professeur des universités pour les maîtres et maîtresses de conférences titulaires et élargit la possibilité de dérogation à la qualification pour les candidats aux fonctions de maître et maîtresse de conférences, réduisant ainsi très significativement la référence à une instance nationale dans le processus de recrutement.

Nous jugeons inacceptable cette atteinte à l’existence d’un statut national d’enseignant-chercheur, indispensable à la garantie d’un service public d’enseignement supérieur d’égale qualité sur l’ensemble du territoire.

Nous nous engageons à ne pas recourir à la procédure de contournement de la qualification nationale pour les candidats disposant de diplômes nationaux.

Nous exprimons notre confiance dans les travaux menés par l’instance nationale qu’est le CNU pour l’avancement de grade, l’attribution de la PEDR et des CRCT.

Nous soutenons les missions nationales du CNU, instance garante d’équité, d’impartialité, d’expertise et de collégialité, dans l’appréciation des différents aspects de la carrière des enseignants-chercheurs.

L’indépendance des enseignants-chercheurs, protégée par un statut national, et l'assurance de l’exercice des libertés fondamentales au sein des universités françaises méritent d’être défendues.

 

Motion votée à l’unanimité moins 1 NPPV

Dernière mise à jour : 02/06/2021