Paul-Valéry améliore le tri sélectif sur le campus de la route de Mende et dans ses bâtiments. Portée par la DMG, cette politique, qui vise à rendre notre université plus vertueuse en matière de gestion des déchets, s'appuie sur le déploiement de nouvelles corbeilles et une sensibilisation renforcée des usagers.
Trois question à Céline Mouret, directrice adjointe des Moyens généraux
Quel est le rôle de la DMG en matière de gestion et/ou collecte des déchets dans notre université ?
Depuis plusieurs année la Direction des moyens généraux initie des dispositifs dans le cadre de la gestion et la valorisation des déchets.
Après avoir mis en place le tri et la valorisation des papiers, cartouches d’encre, équipement électrique et électronique, piles, palettes, verre, mobilier et mégots, la DMG s’attaque aujourd'hui au déploiement de nouvelles corbeilles de tri dans les espaces extérieurs et intérieurs. Grâce à l'aide de Quentin Moureau, étudiant en apprentissage du master Gestion de l’environnement, et de la cellule DD&RS, ce sont plus de 75 corbeilles de tri intérieures (pour les sites route de Mende et Saint-Charles) et 19 corbeilles de tri extérieurs (pour le site route de Mende) qui ont été déployées.
L’objectif 2023 est d’étendre ce dispositif sur les sites Du Guesclin, Saint-Louis et Boutonnet.
Combien d’agents sont affectés à cette tâche et quelles difficultés rencontrent-ils ?
Sur l'ensemble de nos sites, l'exploitation de ces installations gérées par la DMG, à été confiée à un prestataire de nettoyage qui emploie 27 agents pour cette mission.
La principale difficulté a été d’identifier les déchets une fois collectés. Les corbeilles sont équipées de sacs poubelle noirs pour les ordures ménagères classiques et transparents pour les déchets destinés au recyclage. Ils sont déposés en bas des bâtiments par les personnels et dirigés ensuite vers les containers de la Métropole.
19 tonnes de déchets produits par semaine par l'université, ça semble énorme. Comment évolue ce chiffre et constatez-vous un changement de comportements des usagers en la matière ?
Avant la mise en place du tri, environ 80 % des déchets potentiellement recyclables partaient directement aux ordures ménagères.
Le déploiement des nouvelles corbeilles de tri doit nous permettre d’orienter nos déchets vers les bons flux et d’améliorer ainsi sensiblement nos performances. L'objectif est d'atteindre, le plus rapidement possible, un ratio de 80% de déchets recyclables contre 20 % d'ordures résiduelles (c'est l'inverse actuellement).
Si nous parvenons à devenir plus vertueux dans ce domaine, nous pourrons envisager de redimensionner les containers collectés par la Métropole et faire ainsi baisser la taxe des ordures ménagères payée par l'université.
Pour y parvenir, au delà des nouveaux supports de collecte, nous avons besoin de l'implication de tous les usagers. La vidéo que nous venons de réaliser sur le sujet participe de ce travail pédagogique, indispensable pour enclencher une évolution des comportements sans laquelle rien n'est possible.
