COMMUNIQUÉ DE LA PRÉSIDENTE DE L’UNIVERSITÉ PAUL-VALÉRY EN RÉPONSE À LA POLÉMIQUE SUR LES MASTERS

Depuis la semaine dernière le SCUM, au nom d'une prétendue défense d’étudiant•e•s éprouvant des difficultés à s'inscrire dans le Master de leur choix (difficultés par ailleurs réelles), se livre à des actes inacceptables envers des enseignant•e•s de notre établissement : affichage de noms de professeur•e•s ainsi livré•e•s à la vindicte populaire, demandes insistantes auprès de secrétariats, irruption dans des cours dans le but de faire pression sur les enseignant•e•s...

De tels agissements ne peuvent être acceptés dans une université, dans le lieu même de la tolérance et du respect de chacun.

Nous tenons ici à assurer de notre soutien plein et entier tous les personnels ainsi harcelés et les invitons à ne pas céder à ces pressions inadmissibles. En cas de besoin, ils ne doivent pas hésiter à contacter les numéros d'urgence de l'université pour obtenir l'aide nécessaire pour que cessent ces intimidations.

Par ailleurs, dans ce type de dossier, il convient d’être précis. Le SCUM nous a transmis une liste de 21 étudiant•e•s qui affirment s’être vu refuser une place en Master.

Voici la situation exacte de ces étudiant•e•s :

 

  • 6 avaient déjà une réponse positive, parmi lesquels 3 sont déjà inscrit•e•s ;
  • 2 n’ont pas fourni les pièces nécessaires au dossier et l’université reste en attente de ces pièces ;
  • 1 demande un Master 2 alors qu’il est encore en attente de ses résultats dans un autre M2 ;
  • 1 a un avis favorable mais fait comme si tous ses vœux avaient été refusés ;
  • 1 demande à tripler en M1 avec 6 de moyenne ;
  • 2 sont en attente de réponse à l’EàD et en DU (campagnes plus tardives) ;
  • 2 viennent d’une autre université où elles ont été refusées.

 

Bilan : seul•e•s 5 étudiant•e•s, dont 2 n’ont pas participé à la campagne « Trouver Mon Master (TMM) », ont une licence de notre université sans place en Master (refus ou liste d’attente).

Les règles d'inscription en Master sont précises et ont été rappelées en diverses occasions, notamment en CEVU où siègent des étudiant•e•s du SCUM (qui n'ont en séance rien trouvé à objecter à ces règles) ou lors d'un entretien de près de 2 heures qui a été accordé par la présidence à ce même syndicat. Si toute situation individuelle est attentivement étudiée par les instances ad hoc, en particulier en lien avec le Rectorat, aucun passage en force visant à l'inscription de tel ou tel étudiant•e au détriment d'autres mieux classé•e•s sur liste d'attente ne sera accepté.

 

Anne Fraïsse,
Présidente de l’université Paul-Valéry Montpellier 3

Dernière mise à jour : 22/09/2021