Bilan Carbone : l’Université Paul-Valéry sur la bonne voie !

bilan carbone

Diminuer son empreinte écologique constitue, pour l’Université Paul-Valéry, un enjeu à fois citoyen et réglementaire. Le troisième Bilan carbone®, dont elle a fait l’objet, valide la politique qu’elle mène dans ce domaine en confirmant ses bons résultats malgré l’accroissement de ses effectifs étudiants.

Après ceux réalisés en 2016 et 2019, l’Université Paul-Valéry a fait l’objet d’un troisième Bilan carbone®. Elle intègre ainsi le club très fermé des 15% d’établissements d’enseignement supérieur ayant réalisé cette étude. Si, depuis 2016, ses émissions globales ont augmenté de 4,5% en raison, notamment, de la croissance de ses effectifs, ses ratios par étudiant, personnel et mètres carrés ont, eux, tous diminués, validant ainsi sa stratégie volontariste en matière de “Développement durable et responsabilité sociétale”.

Dans le détail, notre université a émis, en 2022, 12.101 tCO2e (tonnes équivalent CO2). Dans ce total, les déplacements (domicile-travail et internationaux) représentant 54,3% ; les intrants 19,7%, les immobilisations 16,9%, les énergies 7,3%, et les déchets 1,2%.

Définir une trajectoire de réduction des émissions

Côté chauffage, les flux qui alimentent le campus route de Mende proviennent de bois, d’électricité 100% renouvelable et de biogaz. Cela permet à Paul-Valéry de dépasser déjà l’objectif national de la Loi de Transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) et la Loi énergie climat, qui fixe à 33% la part d’énergies renouvelables dans notre consommation finale brute d’énergie à l’horizon 2030.

L’étude, coordonnée pendant 8 mois par la Direction de la transition écologique et sociétale, ne se contente pas d’analyser les données transmises par les services (Direction des affaires financières, Direction du patrimoine immobilier, Direction des moyens généraux, Direction des systèmes d’information et du numérique, Direction des ressources humaines, CROUS et BDA - distributeurs de boissons). Elle propose aussi un "Plan de transition" sur la période 2023-2025 accompagné d'une trajectoire de réduction. Les gains prévisionnels étudiés par le Cabinet Lamy en charge de cette étude permettent en effet de définir des objectifs à atteindre qui seront intégrés dans le schéma directeur DD&RSE à formaliser en 2024 comme l’exige le Plan climat-biodiversité.

Une évolution en phase avec les objectifs nationaux

En tenant compte uniquement des actions pour lesquelles l’évaluation a été faite, la baisse estimée pour notre université est de 1145tCO2, soit près de 10% par rapport à ses émissions globales en 2022 à périmètre constant.

Le plan climat-biodiversité fixe, pour le secteur de l’enseignement supérieur, un objectif de diminution d’au moins 2% par an d’émission de gaz à effet de serre. Par ailleurs, la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), qui constitue la feuille de route de la France pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, ne définit pas de trajectoire spécifique pour le secteur de l’enseignement et de la recherche mais précise des objectifs de réduction dans les domaines des transports et des bâtiments de l’ordre de 5% par an.

Les gains prévisionnels estimés selon le plan de transition de l’université sont donc cohérents avec les objectifs nationaux et vont même au-delà de ceux fixés par le Plan climat-biodiversité.

Dernière mise à jour : 06/02/2024