Nettoyage numérique de printemps

Visuel nettoyage numérique de printemps

Du 14 au 18 mars, Paul-Valéry propose un "Nettoyage numérique de printemps" à l'ensemble de ses personnels. Objectif : permettre à chacune et chacun de mesurer son empreinte environnementale numérique tout en réduisant la masse de courriels inutiles présente dans sa boite mail.

On estime qu'en 2022, le numérique est, à lui seul, responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et que, d’ici 2025, cette proportion pourrait doubler !

Le "Nettoyage numérique de printemps", organisé du 14 au 18 mars par notre Université (qui s'est engagée dans une démarche de Numérique Responsable), fait écho au Cyber World CleanUp Day, opération planétaire (programmée, cette année, samedi 19 mars) qui, un jour par an, propose aux usagers de supprimer leurs données inutiles, dans un souci environnemental et de pratique responsable.

Pour participer, il suffit de communiquer, via ce formulaire, le volume des données stockées dans votre messagerie, avant puis après la suppression de vos messages inutiles. Pour vous accompagner dans votre démarche, vous pouvez aussi consulter le guide "Nettoyer ses mails" (téléchargeable ci-contre) réalisé par la DSIN ou vous rapprocher du référent DD&RS de votre direction ou composante.

Suivi du ménage de printemps

 

Des serveurs et des équipements très sollicités

À Paul-Valéry, pour le seul personnel, 24,5 millions de courriels, issus de 4 550 comptes, occupent un volume de 5 To sur les serveurs. Pour les étudiants, les chiffres s'établissent à 52 millions de courriels pour 1,3 To de données.

Pour mesurer l’impact de cette pollution, on utilise l’équation 1 Mo = 19g Eq CO² soit, un méga-octet de données pollue autant que le rejet dans l’atmosphère de 19g de gaz carbonique. Pour notre seule université, on obtient ainsi un total de près de 120 tonnes d’équivalent CO².

Depuis plusieurs années, le trafic numérique mondial est en très forte progression et le volume des données échangées sur les réseaux explose. L’impact environnemental est engendré, entres autres, par les distances parcourues (15 000 kilomètres en moyenne pour un courriel), l’espace disque mobilisé pour stocker des fichiers souvent inutilisables ou obsolètes mais aussi la fabrication et l'utilisation même des équipements.

Si elle consomme de l’énergie, cette surutilisation des serveurs entraîne aussi une accélération du renouvellement des équipements ou l’achat de machines supplémentaires afin d’augmenter la capacité de stockage. Cet effet rebond est, lui aussi, particulièrement nocif pour notre environnement.

Le numérique responsable et les ODD

Cette opération de nettoyage de données contribue à l’Agenda 2030 !

La semaine de nettoyage de données a pour vocation de sensibiliser, par l’action, à l’empreinte environnementale du numérique. En rejoignant le mouvement, vous contribuez à l’atteinte des Objectif de Développement Durable adoptés par l'Organisation des Nations unies. En prenant un moment pour repenser votre consommation du numérique vous contribuez à l’ODD n°12, "Consommation et production durables".

La consommation et la production durables visent à "faire plus et mieux avec moins". Elles consistent à accroitre l’efficience dans l’utilisation des ressources et en favoriser des modes de vie durables. Allonger la durée de vie de vos équipements et réinjecter ceux qui ne vous sont plus utiles dans la boucle de l'économie circulaire s'inscrit dans une démarche responsable et durable.

Dernière mise à jour : 06/03/2023