
RE-ANIMATOR de Stuart GORDON 1984 (USA), 1h26
Suivi d’une rencontre en visio avec le producteur Brian Yuzna ! (sous réserve)
Herbert West, étudiant en médecine à l'université de Zurich, tente de ramener son professeur Dr Hans Gruber à la vie, sans succès. West se rend ensuite à l'université Miskatonic à Arkham, dans le Massachusetts. Il y suit les cours du professeur Carl Hill sur la physionomie et le fonctionnement du cerveau. Très vite, les deux hommes s'opposent car West prétend pouvoir vaincre la mort. Herbert s'installe en colocation avec un autre étudiant, Dan Cain. Ce dernier fréquente en secret Megan Halsey, la ravissante fille du doyen de l'université. Dans la cave de l'immeuble, transformée en laboratoire, West met au point une étrange mixture qui, selon lui, permettrait de réanimer les morts. Rufus, le chat de Dan est ainsi ramené à la vie. Malgré l'avis du doyen, Dan se laisse embarquer dans les expériences de Herbert. Très librement adapté de la nouvelle « Herbert West, réanimateur » de HP Lovecraft, Re‑Animator est une relecture déjantée de Frankenstein par Stuart Gordon qui signait ici son premier long métrage de cinéma. Parfaitement rythmé, Re-Animator, vous inonde de litres de sang, de cadavres réanimés en liberté, de réactif vert lumineux, de décapitations à la pelle, d'intestins en forme de tentacules qui sortent des corps... Produite par Brian Yuzna, cette sarabande infernale mixant allègrement gore, humour noir et sexe, révéla Barbara Crampton en scream queen mais surtout Jeffrey Combs qui trouva en Herbert West le rôle le plus halluciné de sa carrière.
Brian Yuzna
Tout comme Stuart Gordon, dont il a produit plusieurs des films, Brian Yuzna est un grand admirateur de H. P. Lovecraft, dont il a adapté plusieurs des livres à l'écran comme réalisateur ou producteur (Re‑Animator, From Beyond, Necronomicon, Dagon). Il signera d’ailleurs les deux suites des aventures d’Herbert West La Fiancée de Re-Animator et Re‑Animator Beyond. En dehors des inspirations lovecraftienne, les films qu’il réalise s’intéressent souvent à la face cachée des classes aisées (Society, Le Dentiste 1 et 2), qu’il n’hésite pas à dépeindre comme autant de meurtriers, anthropophages et incestueux. C’est également un producteur important et sera à l’origine du label de films d’horreurs espagnols Fantastic Factory qui devint une des sociétés de production de films de genre les plus importantes en Europe dans les années 90.
Entrée libre et gratuite,
Financement CVEC