
Selon l’OCDE, les données de la recherche sont des « enregistrements factuels (chiffres, textes, images et sons) qui sont utilisés comme sources principales pour la recherche scientifique et sont généralement reconnus par la communauté scientifique comme nécessaires pour valider des résultats de recherche ». Elles peuvent être de natures différents : chiffrées, texte, son, image, questionnaire d’enquête, logiciel… et provenir de sources différentes.
Votée en 2016, la Loi pour une République numérique prévoit dans son article 30 que « dès lors que les données issues d'une activité de recherche financée au moins pour moitié par des dotations de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics, des subventions d'agences de financement nationales ou par des fonds de l'Union européenne ne sont pas protégées par un droit spécifique ou une réglementation particulière et qu'elles ont été rendues publiques par le chercheur, l'établissement ou l'organisme de recherche, leur réutilisation est libre » Elle pose le principe d’une ouverture par défaut et d’une libre réutilisation des données produite par les acteurs publics, et donc des données de la recherches dès lors qu’elles sont issues d’une recherche financée à plus de 50% par des fonds publics. Cette volonté d’ouverture des données de la recherche est également affichée en 2018 dans le Plan National de la Science Ouverte (PNSO), puis en 2021 dans le second PNSO.
Au sein de l’université c’est dès février 2020 qu’a été votée au CA la Charte sur la science ouverte. En mars 2021 le portail HAL de l’université est mis en ligne, destiné à héberger les publications des chercheurs et accroître leur visibilité. Depuis 2021 le projet Corpus Humanum (financement Contrat Plan Etat Région) a pour objectif d’équiper les unités de recherche pour leur permettre de numériser des corpus complexes (3D, mouvement, son, image…).
Dernière mise à jour : 19/05/2025