Vénus d’Arles

Vénus d'Arles © Musée des Moulages - UPVM3

Vénus d'Arles
État initial (restauration minimale) et restauration Girardon

Copie romaine, original vers 370 avant J.-C.
Arles, 1651
Musée du Louvre, Paris
Musée Arles Antique, Arles

Moulage, tirage intégral (n° A-168 et A-169)
Fin XIXe ou début XXe siècle (entrée dans la collection en 1890 et après 1904)
Atelier du Louvre, Paris

Sculptée dans un marbre du mont Hymette (région d’Athènes), cette copie romaine reproduit une œuvre que l’on doit au sculpteur Praxitèle. La statue représente une figure féminine debout et drapée à mi-corps d’un himation (manteau). La chevelure en boucles souples, séparée par une raie médiane au sommet de la tête, est retenue par un chignon et un double ruban dont les extrémités retombent sur les épaules. Elle encadre un visage ovale aux lèvres et aux paupières charnues.

Cette Aphrodite (ou Vénus) fut mise au jour en trois fragments dans le théâtre antique d’Arles en 1651 au moment du creusement d’un puits. La statue devait originellement orner le mur de scène antique du théâtre, installée dès le Ier s. après J.-C.
Après avoir été exposée pendant plus de trente ans dans le hall de l’hôtel de ville d’Arles, la statue est offerte en 1683 à Louis XIV (1638 - 1715) pour décorer la galerie des Glaces de Versailles, moment où elle est entièrement restaurée par François Girardon (1628 - 1715).

Cette œuvre possède une forte parenté avec une autre Aphrodite de Praxitèle, celle de Cnide, considérée comme le premier nu féminin de l’histoire de l’art grec (voir section époque de Praxitèle et de Skopas, le IVe siècle du Musée).

 

Dernière mise à jour : 17/10/2023