Aphrodite de Cnide

Aphrodite de Cnide © Musée des Moulages - UPVM3

Aphrodite de Cnide

Copie romaine, original vers 360 - 350 avant J.-C.
Tibur
Musei Vaticani, Rome

Moulage, tirage intégral reconstruction tête Kaufmann et torse Vénus Colonna (n° A-173)
Fin XIXe siècle (entrée dans la collection en 1890)
Atelier du Musée du Vatican, Rome

Multiples sont les représentations de la déesse Aphrodite (ou Vénus), déesse de l’amour. Cependant, l’Aphrodite de Praxitèle du temple de la déesse à Cnide (Asie Mineure, Turquie actuelle) en est l’un des exemples les plus admirés et ce depuis l’Antiquité. Pline l’Ancien rapporte que, déjà au Ier s. après J.-C., de nombreux curieux faisaient le voyage pour voir la statue (Histoire naturelle, XXXVI).

L’œuvre originale du sculpteur est aujourd’hui perdue, mais son image subsiste par le biais de nombreuses copies romaines, à l’instar du tirage du Musée des Moulages qui combine deux éléments de statues différents : la tête dite « Kaufmann » et le torse de la « Vénus Colonna ». Cette reconstruction conservée dans les collections des Musées du Vatican (Musei Vaticani) semble être la plus fidèle à l’œuvre originale de Praxitèle.

L’Aphrodite du Vatican fut moulée pour la première fois en 1884 pour le Victoria and Albert Museum de Londres, moulage qui fut par la suite transféré au British Museum. Le modèle du Musée des Moulages est quant à lui entré dans les collections en 1890 grâce aux démarches effectuées auprès de l’administration des Musées Pontificaux par Ernest Hébert (1817 – 1908), directeur de l’Académie de France à Rome.

 

Dernière mise à jour : 17/10/2023