Ariane endormie

Ariane endormie © Musée des Moulages - UPVM3

Ariane endormie

Copie romaine, original vers 200 avant J.-C.
Rome, XVIe siècle
Musei Vaticani, Rome

Moulage, tirage intégral (n° A-207)
Fin XIXe siècle (entrée dans la collection en 1890)
Atelier du Louvre, Paris

Ce moulage est une copie d’un marbre antique découvert à Rome et installé par le pape Jules II (1443 - 1513) dans le Palais du Belvédère en 1512. Probable copie romaine d’un original grec en bronze d’époque hellénistique, cette figure féminine endormie fut dans un premier temps perçue comme une représentation de la reine Cléôpatre en raison du serpent enroulé autour de son bras. Elle fut ensuite identifiée par Visconti (1751 – 1818) comme la figure de la princesse Ariane, fille de Minos, roi de Crète.

Ariane, contre la promesse de l’épouser, aide le héros Thésée à vaincre le Minotaure en lui confiant un fil qu’il dévide pour ne pas se perdre dans le labyrinthe où est enfermé le monstre. Suite à sa victoire, il emmène la princesse, qu’il abandonne finalement sur l’île de Naxos alors qu’elle s’était endormie.

Le mythe connaît ensuite plusieurs fins. Dans une première version, la belle se meurt de chagrin sur l’île. Dans une seconde, Dionysos, dieu du vin et de l’ivresse, en tombe amoureux et décide de la recueillir. Le serpent porté en bracelet serait ainsi un symbole dionysiaque.

 

Dernière mise à jour : 17/10/2023